samedi, février 26, 2011

Russel Bouchard démissionne / La CMDRSM devra se trouver un nouveau « Lien de Mémoire »


Chicoutimi, le 24 février 2011

Dans la suite du jugement prononcé le 14 février 2011 par le juge Roger Banford, juge à la Cour supérieure du Québec ; et dans la suite de la nouvelle qui a été publiée à cet égard dans le journal Le Quotidien du 23 février suivant, veuillez prendre note de ce qui suit.

Le prononcé du jugement, dans la partie qui me concerne, et le manque d’égard que j’ai reçu de la part de la haute direction de la Communauté métisse du Domaine du Roi et de la Seigneurie de Mingan lorsque les temps étaient dus, ne me laissent guère le choix. À défaut d’être, de bon droit, rémunéré comme je l’ai estimé pour les quelque cinq années que j’ai consacrées à parfaire la preuve des Métis dans la cause Corneau, à défaut de voir reconnue et honorée la somme du travail que j’estime m’être dû par la défenderesse, il ne me reste que l’absolue conviction d’avoir donné le meilleur de moi-même, au chapitre de l’histoire, et que la prérogative de quitter dans l’honneur et la dignité ma fonction de conseiller historique.

Que ceux qui s’y entendent et qui ont tiré un quelconque avantage de mes travaux, de ma production littéraire, de mes privations et, surtout, de celles qui ont incombé à ma famille dans cette aventure, prennent note que, jusqu’à la toute fin, j’entends rester bien simplement mais assurément,

Russel Bouchard
Chicoutimi

vendredi, février 25, 2011

Nous le savons bien, nous, que « le crime ne paie pas » !!!

Prenez le temps de cliquer sur chacune des deux images et lisez bien ces deux nouvelles publiées respectivement les 23 et 24 février 2011 dans deux journaux du Québec. Et dites-moi comment un honnête citoyen, une honnête citoyenne qui observe la scène en mangeant ses deux tosses trop rôties et son mauvais café du matin peut se sentir après avoir pris connaissance de ce doublé de jugements sortis des tribunaux de la Cour supérieure du Québec.

Morale de l'histoire, les 155 Hells Angells accusés de meurtre ou de trafic de drogue, des criminels endurcis qui ont escroqué, volé, abusé et, évidemment, qui n'ont jamais payé de taxes à l'État, ont droit à l'aide de ce même État à partir de nos taxes pour avoir les meilleures chances possibles de s'en tirer au bout du procès.

Quant à l'historienne qui a consacré six ans de sa vie à faire avancer d'un grand pas l'histoire de l'autochtonie au Québec, qui a accepté de rester pauvre jusqu'à la fin de ses jours pour avoir la main totalement libre dans ses écrits, qui a permis au procureurs des Métis de se rendre là où ils sont rendu et qu'elle a mis la table pour leur plaidoirie à venir, elle se dit qu'il est encore heureux qu'elle ne se soit pas trouvée avec des travaux communautaires à exécuter pour avoir osé réclamer, par les canaux prévus par la Justice du Québec, son droit légitime à un salaire honorable...